Process MSGU par noms de lieux

Cet article est la troisième partie liée à l’approche MSGU en cartographie par noms de lieux expliquée sur ce blog. Il a pour objectif d’expliquer les méthodologies et les enjeux de cette étape fondamentale qu’est la restitution des résultats de recherche des volontaires. Long et parfois un peu technique, il sera surtout utile aux adminstrateurs de comptes (cartographie collaborative, réseaux sociaux) autour des situations d’urgence.

Lors d’une collecte d’informations utiles aux citoyens et aux secours dans le cadre d’une stratégie de monitoring MSGU par noms de lieux (MSGU : Médias sociaux en gestion d’urgence), il convient de choisir le média social le plus approprié à la restitution de cette information afin qu’elle parvienne au mieux aux personnes intéressées. Plusieurs médias sociaux permettant de partager cette information géographique sont à disposition : tableurs en ligne, cartographie collaborative ou encore les réseaux sociaux comme Twitter ou Facebook. Je vous présenterai ci-dessous les outils principaux utilisés par VISOV :

I/ Le classeur de déploiement de VISOV : outil exhaustif de restitution des recherches MSGU mais aux cibles restreintes.

Le classeur de déploiement est un tableur en ligne de plusieurs feuilles (ou onglets) qui permet, non seulement à l’équipe de volontaires en ligne d’organiser son déploiement sur la durée, mais aussi de centraliser et classer les résultats de recherches de l’Equipe en soutien opérationnel virtuel (ESOV).

Compte tenu des informations personnelles ou non validées qu’il contient, celui-ci est actuellement fermé aux personnes ne disposant d’une autorisation de lecture/modification. Lors de déploiements, le missionnant de VISOV a accès à ce classeur pour se tenir informé des résultats de recherches reportés par les volontaires. Il permet également aux administrateurs des comptes des médias sociaux de VISOV et de la cartographie collaborative de se concentrer sur la vérification et le traitement des résultats.

Tutoriel d’utilisation du classeur de déploiement par Gilles Martin (partie « résultats de recherche » par noms de lieux non détaillée).

Les recherches MSGU par noms de lieux se classent dans les onglets suivants :

1/ La liste d’affectations

Elle présente notamment une rubrique «  résumé de la situation » dans lequel toute information globale majeure sur la situation doit être présentée. Ainsi, un changement de vigilance météo, un nouveau bilan humain, les zones les plus impactées… y apparaissent. Elle contient également les zones géographiques d’affectation de l’ESOV.

2/ Sites clefs et ressources

Il s’agit ici de regrouper toutes les ressources d’information en ligne

On y trouve donc :

  • La liste des comptes Twitter autour de l’événement
  • Les groupes et pages Facebook locaux ou sur la catastrophe
  • Les flux RSS (non seulement d’actualité mais aussi de beaucoup de médias sociaux)
  • Les comptes des médias sociaux proposant des images sur le sinistre
  • Les divers blogs sur la catastrophe
  • Les radios en ligne locales
  • Les outils déployés par VISOV (url des cartographies en ligne, outils d’analyse de réseaux sociaux, stats, robots… ).
  • Les organisations officielles en présence et leurs médias sociaux

Ainsi, cette liste de ressources permet de connaître les sources principales d’information dans lesquelles tout volontaire peut puiser régulièrement de l’information. Le listage des ressources permet aussi de se mettre en contact avec un compte ou un groupe pour lui communiquer un résultat important de recherche ou pour collaborer.

3/ Résultats de recherche

VISOV se concentre sur des recherches à l’échelon communal ou en dessous. Ainsi, toute information non localisable ou à un échelon supérieur n’est pas reportée sur cet onglet. Si cette information est tout de même de première importance, elle doit figurer dans le « résumé de situation » de la page « liste des affectations » ou reportée dans la rubrique « Activité des membres de l’ESOV » en vue d’une communication extérieure (Mail, coup de téléphone pour escalade, publication sur les médias sociaux en direction des personnes ciblées).

Actuellement, à VISOV, la partie « Résultats de recherche » est donc utilisée pour élaborer la cartographie collaborative. Plusieurs champs y sont présents : « Nom du volontaire », « date » et « heure » du report dans le classeur, « publication ou résumé de la publication » trouvée, « lien vers la publication »,  « commune » concernée, « mise en ligne » ou non sur la cartographie collaborative.

Dans la configuration actuelle du classeur, le principal avantage de la partie « résultats de recherches » par noms de lieux est qu’elle permet de reporter simplement les infos à chaud avant validation et mise en ligne ouverte (via la carte ou d’autres médias sociaux), ce qui limite la propagation de fausses informations et permet d’avoir une vue exhaustive de la situation locale en MSGU pour le gestionnaire d’urgence tout comme pour les membres de l’ESOV.

Cette partie du classeur peut néanmoins être vue comme une étape « de trop » pour les opérations de cartographie collaborative. Si VISOV passe donc préférentiellement par le classeur avant tout report cartographique, c’est pour plusieurs autres raisons (que celles évoquées plus haut) :

  • Les reports d’infos y sont bien plus rapides que sur un outil de cartographie collaborative, notamment parce qu’il n’y a pas besoin de localiser le rapport sur une carte mais simplement de mentionner le lieu. Ce procédé est donc très simple pour les néophytes, que nous pouvons ainsi intégrer facilement et efficacement à nos procédés opérationnels.
  • En cas de défaillance d’un outil de cartographie collaborative, les données restent disponibles au sein du classeur.
  • Il permet à l’équipe et au missionnant de suivre chronologiquement le travail des co-équipiers
  • Le classeur étant le point de centralisation de toute l’organisation de l’ESOV, il est important que tout le monde y revienne régulièrement.

Néanmoins, cette approche par classeur fermé présente un inconvénient car ses informations ne sont pas immédiatement disponibles aux autres acteurs potentiellement intéressés et il convient qu’ils en fassent une demande d’accès. Deux stratégies sont en cours d’étude pour dépasser ce problème :

–  Un rapport de situation en MSGU, reprenant synthétiquement les deux premières pages du classeur à savoir « Résumé de la situation » et « sites clefs et ressources » pourrait être libéré sur le web à l’attention des autres acteurs. Humanity Road, ONG spécialisée en SMEM (MSGU anglophones) libère ce type de rapport selon leurs missions.

Exemple de rapport de situation MSGU d’Humanity Road lors des inondations en Serbie et Bosnie en mai 2014

– Une interface en ligne permettant aux volontaires d’entrer leurs résultats de recherches par noms de lieux dans un formulaire web (plutôt que dans le classeur). Un lien vers les résultats de ces saisies pourrait être donné à des personnes extérieures à l’ESOV pour qu’elles en consultent les résultats à chaud sous forme de tableaux de données actualisés. Outre la possibilité d’ouvrir facilement les résultats de recherche à chaud sur le web, le fait d’avoir les données directement en base SQL présente bien d’autres avantages:

  • identifiants et date/heure de reports automatiques : gain de temps en saisie
  • vérification des liens en doublons
  • meilleure lisibilité et ergonomie d’utilisation
  • mode push pour les administrateurs vers les cartographies interactives
  • thème responsive (adapté aux tels mobiles)
  • moteur de recherches et de tri pour chacun des champs
  • statistiques en direct (utiles par exemple pour détecter les communes avec peu de rapports et sur lesquelles il faudrait affiner des recherches)
  • possibilité de partager les données en ligne – opendata (RSS, CSV, XML…)
  • imports des résultats d’API directement dans l’interface … (travail en cours à partir du @msgubot et l’API Crisis.net)

Un autre travail avec le VOSG est en cours pour ajouter au classeur de déploiement une feuille spécifique aux reports des recherches d’informations par noms de lieux. En effet, aucune feuille spécifique à ce sujet n’est encore disponible au sein du classeur francophone de VISOV et les colonnes de cette feuille sont réarrangées à chaque début de déploiement.

Si le déclenchement de la catastrophe est soudain (séisme, explosion, accident majeur…), le remplissage complet du classeur dès le début n’est pas nécessaire et l’information peut être restituée sur la seule partie « résultats de recherche » ou même seulement dans la salle Skype de l’ESOV.

II/ La restitution en cartographie collaborative

1/ Les objectifs de restitution par cartographie collaborative

Les citoyens, tout comme les secours, cherchent avant tout une information locale et fiable et ceci ne doit jamais être perdu de vue lors de l’élaboration d’une cartographie collaborative. Ainsi, une information non locale située à un endroit précis de la carte, ou des rapports sans intérêt, colportant des rumeurs ou au contenu peu probable, feront perdre beaucoup de crédibilité à une carte collaborative.

Les avantages de la restitution par cartographie collaborative :

  • Avoir une vision d’ensemble de la zone impactée et notamment mettre en évidence des localités impactées pouvant passer inaperçues dans le flot d’informations.
  • Proposer des rapports approuvés et consolidés par les administrateurs de la carte, triés parmi les résultats de recherche des volontaires.
  • Concentrer en une zone spatiale les rapports d’une même localité, ce qui représente un gain de temps dans la recherche d’information, notamment pour les autorités locales et acteurs concentrés sur des zones spécifiques.

 

2/ Les applications de cartographie collaboratives restituant les résultats de VISOV

VISOV utilise principalement deux outils de cartographie collaborative en ligne, libres et basés sur les données spatiales des fonds OpenStreetMap :

a/ Ushahidi/Crowdmap

Ushahidi est une ONG Kenyane qui développe notamment une application libre de cartographie interactive du même nom. l existe plusieurs versions d’Ushahidi.

Tout d’abord la version libre et modifiable à installer sur son propre serveur. Elle présente l’avantage d’être modifiable au niveau du code source et des thèmes. Néanmoins, il faut avoir un serveur assez puissant pour prévoir une montée en charge des consultations et éviter certains dénis de service. C’est pour cette raison que VISOV utilise actuellement « Crowdmap Classic ».

Crowdmap est la version d’Ushahidi hébergée et mutualisée sur le serveur de l’ONG Ushahidi. Il existe deux versions de Crowdmap : « Crowdmap classic » (V1) : version d’Ushahidi orientée carte et la version (new) « Crowdmap » (V2) orientée blog sur fond de carte. Enfin, une nouvelle version d’Ushahidi (V3) est actuellement en version alpha.

Exemple des dernières cartographies Crowdmap faites par VISOV :

Tutoriels (sans passer par le classeur de déploiement) : Soumettre un rapport sur Crowdmap Classic par Gilles Martin

–        Ushahidi and Crowdmap Classic Online Training for Free @ Udemy

–        WIKI Crowdmap Classic d’Ushahidi

b/ Umap

Umap est un très bon outil libre développé par Yohan Boniface et que nous avons déjà utilisé sur plusieurs déploiements avec succès.

Exemples des dernières cartographies réalisées par VISOV :

Tutoriel de Umap

c/ Comparatif Umap/Crowdmap Classic

Je vous présente ici à un petit comparatif entre ces deux outils cartographiques que je n’ai pas le temps de développer dans le détail mais que je donne ici à titre indicatif  :

Crowdmap Classic (Ushahidi) Umap
1/ Rapidité de déploiement * ***
2/ Vues des rapports sous forme de listes *** **
3/ Simplicité d’utilisation *** **
4/ Intégration d’OpenStreetMap ** ***
5/ Modules complémentaires *** **
6/ Place des photos dans les rapports *** *
7/ Interprétation de la carte au premier visuel (sans intervenir sur la légende) * **
8/ Dispositions au travail collaboratif *** **
9/ Ecosystème de développeurs *** *
10/ Dispositions au crowdsourcing *** *

* moyen, ** bien, *** très bien

 Dans les deux cas, pour être plus efficace, il est fortement conseillé d’avoir tester les outils au préalable, avant une urgence.

 Pour faire simple, si vous souhaitez créer très rapidement une carte (en 5 minutes), Umap est le mieux placé. En effet, le processus de création d’une Crowdmap est assez long (en dizaines de minutes), notamment à cause de quelques lenteurs du serveur. De même, si la sémiologie graphique de votre carte revêt une grande importance (carte multi-thèmatiques), ce sera également Umap qui pourrait être privilégié car, dès la page d’accueil, les icônes y sont distinctes, offrant ainsi un meilleur rendu que celui de « Crowdmap classic » qui privilégie l’approche visuelle par nombre de rapports par lieux.

Présentations générales comparées Crowdmap / Umap

Pour des déploiements anticipés ou avec une phase de préparation, Ushahidi/Crowdmap est cette fois mieux placé, notamment grâce à un vaste écosystème d’applications complémentaires permettant de configurer finement votre outil. Il garde aussi une place essentielle dans la restitution d’images (notamment pour des rapports axés sur les dommages) et offre une multitude d’entrées aux pratiques collaboratives, tournées vers l’extérieur de votre équipe.

liste-avec-photos-crowdmap

Ces outils évoluent vite et le passage de la phase de tests à la phase de déploiement opérationnel demande du temps et des ressources. VISOV mène actuellement un travail d’amélioration sur ces deux outils avec les développeurs concernés en partageant ses retours d’expérience ou en traduisant les versions francophones

d/ Méthodes de restitutions cartographiques en MSGU

Enfin, plusieurs méthodes de restitutions cartographiques sont possibles et sont en cours de discussion au sein de VISOV. VISOV utilise  principalement la méthode semi-qualitative parmi trois méthodes de restitution cartographique que je vous propose ici :

– méthode quantitative

La plupart des rapports sont ajoutés et approuvés à chaud depuis l’interface d’administration de la carte sans beaucoup de vérifications. La carte peut donc présenter des milliers de rapports en quelques jours. La carte présent un nombre important de rapports erronés, mal localisés et c’est au lecteur de la carte de faire ce tri. Ces cartes reflètent généralement un manque de stratégie face à la quantité de données à traiter et leur lecture n’est pas simple pour les gestionnaires d’urgence car chronophage en temps de consultation. Cependant, elles permettent au public, sans formation ou appui de compétences autour de l’urgence, d’y publier librement.

Exemple : Carte des inondations en Serbie http://www.poplave.rs/main

– méthode semi-qualitative

Une sélection est effectuée sur les rapports à ajouter à la carte (vérification, qualité, localisation) mais chaque publication trouvée sur un média social ou en ligne est mise dans un rapport distinct. Ainsi, le nombre de rapport peut vite devenir très élevé et la carte à tendance à montrer visuellement les zones avec le plus de rapports. Cette méthode peut être parfaitement adaptée à de petits événements mais trouvera vite ses limites sur des événements de grande ampleur avec beaucoup d’informations.

Exemple : Carte des inondations du Var https://intemperiesvarjan14.crowdmap.com/

– méthode qualitative

Tous les résultats de recherche traitant d’une même thématique en un lieu donné sont ajoutés au sein d’un seul et même rapport (ou puce cartographique) dans lequel les administrateurs prennent le temps de synthétiser les résultats de recherche (début du rapport) et mettre en évidence les informations les plus importantes (suite du rapport). En fin de rapport, l’ensemble des résultats de recherches sur la localité apparaît sous forme d’historique. Cette méthode montre donc des cartes très dépouillées, très lisibles mais elle demande des compétences pour distinguer les informations pertinentes de celles qui le sont moins et pour synthétiser l’information. Néanmoins, l’historique des résultats dans chaque rapport permet à l’utilisateur de garder une vue exhaustive.

Exemple : Carte de l’épidémie Ebola http://u.osmfr.org/m/6356/

Le principal inconvénient d’une approche de restitution des résultats de recherche par cartographie collaborative est que certaines données générales sur la situation, pouvant être de première importance, n’ont pas à y être reportées si elles ne concernent pas une localité précise ou lorsqu’elles n’entrent pas dans la thématique de la carte. Ainsi, d’autres moyens de communication sont disponibles pour restituer cette information MSGU.

III/ La restitution via les autres médias sociaux

Si VISOV concentre le plus souvent ses efforts à restituer ses recherches sur une carte collaborative, il n’en reste pas moins que ce ne doit pas être le seul média de partage de cette information locale. En effet, la carte est assez peu souvent un média que l’on consulte toutes les minutes comme Twitter ou Facebook. Les informations qu’elle contient peuvent être lues dans un délai assez long après leurs publications. De plus, en cas de nombre conséquent de rapports, l’information la plus urgente peut être noyée dans la masse d’informations reportées. Enfin, les interactions vers l’extérieur y sont limitées, ce qui représente un désavantage pour informer en temps réel de la mise à disposition de rapports sur une localité précise.

1/ Restituer une situation extrêmement dangereuse trouvée sur les médias sociaux

Si une information très récente et localisée remonte, nécessitant une intervention rapide des secours compte tenu de l’imminence du danger, la carte n’est pas le média à privilégier pour restituer cette information.

Il faut alors envisager une « escalade », qui peut se décomposer comme suit (procédure opérationnelle non encore formalisée à VISOV) :

Dans le cadre d’une ESOV, il est possible de s’adresser à son référent (chef d’équipe) qui se mettra en contact directement avec le missionnant (les secours). Cette publication à escalader peut-être postée sur la salle Skype, mais plus efficacement en message direct (Skype ou Twitter). Sans réponse immédiate, il faut aller dans le classeur de déploiement à la rubrique contact et appeler les responsables.

Le chef d’équipe ou le volontaire peut alors publier une réponse au compte en danger, signalant le numéro d’urgence pour joindre les secours, les consignes officielles de sécurité (cf Classeur et page web de la préfecture) et doit rester en contact avec le sinistré. Si le dialogue se noue, il faut d’abord lui demander sa position géographique précise, son numéro de mobile et éventuellement lui proposer d’envoyer une photo du sinistre pour retransmettre ces informations aux secours. Des secouristes sont présents dans VISOV comme personnes ressources sur ce type de publication. Ces cas ne sont pas exclure, notamment lorsque les réseaux téléphoniques sont hors services et que les liaisons internet continuent de fonctionner.

2/ Faire connaître ses outils de restitution en MSGU aux comptes locaux

Il est tout aussi bien que les chefs d’équipe signalent sur les réseaux sociaux, les outils qu’ils ont mis en place dès le début de l’urgence. Cette communication peut être faite aux comptes participant aux secours et au rétablissement. Il convient alors de signaler à ces comptes l’existence de votre carte, de vos rapports de situation éventuels, des situations urgentes que vous remontez. Pour cela, il est possible d’utiliser les mentions de comptes, les mots-dièses qui émergent lors des situations d’urgence mais aussi emails, appels téléphoniques ou tout autre moyen de communication utile.

3/ Alimenter les groupes locaux d’informations

Il arrive très souvent que les citoyens soient en demande d’information locale sur la situation, il ne faut donc pas hésiter à aller dans les groupes spontanées ou locaux autour de la catastrophe (normalement recensés dans le classeur), y recenser les demandes et y poster les informations et consignes demandées et leur proposer une collaboration autour des remontées d’informations.

Conclusion

La restitution des résultats de recherche est la partie la plus délicate et la plus complexe de la stratégie de cartographie par noms de lieux. Beaucoup de travail de formalisation reste à mener entre la manière dont il faut restituer les recherches pertinentes sur la carte collaborative et la manière de restituer les autres informations (urgentes, hors thématiques de la carte ou non localisables précisément). Des discussions sont en cours et toutes réflexions ou études sur ce point seront les bienvenues.

 

Autres liens utiles : Iconographie

 

By Cédric Moro

Auteur du blog I-Resilience, je suis depuis plus de 20 ans au service de la prévention des risques majeurs, surtout en Europe et en Afrique. J'allie cette expertise avec mes compétences de développeur d'applications, passé par des grandes boites IT, pour vous écrire ici des articles aux croisements de ces deux mondes.

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