De nombreuses informations géographiques utiles aux secours et à la population lors de crises de sécurité civile ou humanitaires sont disponibles sur les médias sociaux. Outre un aperçu rapide de certaines approches pour localiser précisément une partie de ces infos par coordonnées GPS, je vous proposerai dans une série de 3 articles une méthode permettant de restituer l’information géographique par noms de lieux mentionnés dans les publications sur les médias sociaux.

Cette approche a été formalisée et validée lors d’interventions en situation d’urgence de VISOV (Volontaires internationaux en soutien aux opérations virtuelles : une équipe francophone de volontaires opérationnels en MSGU) :
–    Typhon Haiyan aux Philippines en novembre 2013
–    Tempête Dirk en France métropolitaine en fin décembre 2013
–    Cyclone Bejisa à La Réunion en janvier 2014
–    Intempéries du Var en janvier 2014

Cette méthode a été brièvement présentée lors des 6èmes rencontres de l’information géographique en SDIS en décembre 2013 dont vous pouvez voir la présentation ci-dessous :

Cette méthode sera détaillée sur ce blog en 3 articles :

1/ Les principes stratégiques de cartographie MSGU par noms de lieux

2/ Techniques de recherche d’informations géographiques en MSGU

3/ Outils cartographiques 2.0 de restitution de recherches MSGU.

Dans un souci de vulgarisation pour le plus grand nombre, j’espère avoir le temps de concevoir une grande infographie synthétique à la fin de ces 3 articles.

6 principes stratégiques  seront détaillés ci-après :

–    Surveillez le vaste ensemble des médias sociaux
–    Maillez spatialement les recherches sur toute la zone impactée
–    Visez d’abord un bon état de la situation et non l’exhaustivité
–    Organisez les volontaires par zones géographiques et compétences
–    Détaillez les zones d’enjeux majeurs
–    Vérifiez l’information et prévenez les éventuelles erreurs

1/ Surveiller l’ensemble du champ des médias sociaux.

Il ne faut pas vous restreindre à une poignée de médias sociaux mais couvrir le plus largement possible l’ensemble du champ des médias sociaux afin de cerner les sources couvrant le mieux votre problématique. Il convient de commencer par les médias sociaux les plus utilisés par la population comme Facebook, YouTube , Twitter ou Instagram puis de continuer vers ceux qui le sont moins comme des wikis, des forums locaux ou d’autres cartographies collaboratives mises en place.

Un bon balayage de l’ensemble du champ des médias sociaux vous permettra :

– De multiplier vos chances de trouver une information utile à votre problématique. En effet ,il est vainc de croire que toute l’information utile passera par Twitter ou Flick-R en situation d’urgence. Il est donc nécessaire de veiller sur le vaste champ des médias sociaux.

– De trouver les groupes collaboratifs plus ou moins proches de votre problématique, pouvant éventuellement participer à votre projet.

Par exemple, lors du cyclone Bejisa, une communauté spontanée s’est créée sur Facebook pour partager les images du cyclone. Ainsi, le suivi de ce groupe permettait de compléter les recherches sur la cartographie de VISOV des images des dégâts et de faire connaître en retour les informations que nous avions récoltées ailleurs. Lors du typhon Haiyan, nombreux ont été les groupes Skype, les listes de discussion, les documents de travail collaboratif coordonnant les équipes de volontaires et y diffusant de l’information utile.

– De plus, il existe des cas où un média social peut émerger lors d’une crise de sécurité civile de grande ampleur. Ce fut par exemple le cas au Japon. Suite au séisme majeur de Sendaï (accompagné d’un tsunami et de la catastrophe nucléaire de Fukushima), les applications Line ou Twitter ont significativement augmenté leur nombre d’utilisateurs. De même, lors du séisme d’Haïti, les médias sociaux autour de l’information géographique comme OpenStreetMap ou Ushahidi ont eux aussi montré leur première utilité en termes de collaboration et de diffusion d’information intéressant les organisations d’urgence et la population.

2/ Mailler les recherches MSGU sur l’ensemble de la zone impactée.

Le déploiement des secours ou d’une aide humanitaire coordonnée doit avoir pour objectif premier de ne laisser personne sans assistance. Le déploiement de vos recherches doit donc couvrir l’ensemble de la zone impactée ou de la zone dont vous avez pris en charge la surveillance. Or, il n’est pas rare que les médias classiques n’abordent que certains lieux ou que les remontées d’information sur les médias sociaux arrivent préférentiellement d’une zone et moins d’une autre.

Maillage des recherches MSGU et focus sur zones d'intérêt
Maillage des recherches MSGU et focus sur zones d’intérêt par VISOV (ici zone est du passage du typhon Haiyan sur les Philippines en novembre 2013).

Par exemple, lors du typhon Haiyan aux Philippines, les médias sociaux remontaient plus d’informations de l’Est de la zone impactée et les informations provenant de l’Ouest ou d’îles isolées étaient plus rares et difficiles à trouver. Si après de nombreuses recherches, aucune information n’est disponible sur certaines zones, il faut élargir votre spectre de recherche non plus aux médias sociaux mais à tout média et base de données en ligne comme VISOV l’avait fait dans le cas d’une étude sur les îles isolées affectées par le typhon Haiyan. Le dernier recours en cas de manque significatif d’infos sur certaines zones ( « zones blanches ») peut être de préparer du mieux possible une personne ou une équipe pour aller remonter du terrain les informations manquantes (GPS, Internet par radio ou satellite, albums photos en temps réels…).  De même, dans le cas de « zones blanches » ou d’ « angles morts » d’informations, une demande peut être envoyée via les médias sociaux à des personnes présentes sur zone, dans un souci constant de ne pas plus les exposer aux dangers présents et à respecter leurs vies privées.

Enfin, si le risque majeur est prévisible, il est fortement conseillé de regarder dès le début les cartes de risques des autorités, au regard de l’aléa déterminant l’événement. Par exemple, en France, des cartes comme les Plans de Prévention des Risques sont disponibles à partir des sites des préfectures pour vous aider à délimiter votre zone d’impact probable.

3/ Visez d’abord un bon état de la situation et non l’exhaustivité.

Face à la masse d’informations pouvant être mises à disposition sur les médias sociaux lors d’une catastrophe majeure, notamment en milieu urbain dense, le travail de collecte d’informations peut sembler titanesque pour reporter sur une cartographie tous les éléments à disposition. Dans ce cas, le but de la démarche ne sera pas de reporter toutes les informations sur une zone donnée mais d’en avoir suffisamment de bonne qualité pour ce faire une bonne idée de la situation, selon vos objectifs de mission.

Ainsi, lors du typhon Haiyan aux Philippines, une très grande quantité d’images de la catastrophe ont été disponibles sur la ville de Tacloban. Dans le cas d’un maillage le plus exhaustif possible de la zone d’impact que nous couvrions (dans notre cas toute la zone de passage du typhon d’Est en Ouest des Philippines), nous avons fait le choix de ne pas reporter dans notre carte collaborative toutes les photos repérées sur cette ville. Il est largement préférable de placer sur votre carte les informations les plus significatives (impacts sur certains points d’intérêts comme les hôpitaux, zones affectées par des marées de tempête…). Dans ce cas d’informations abondantes en un lieu, il est aussi conseillé de choisir de mentionner les liens vers les comptes regroupant le plus d’informations comme par exemple un lien vers un album photo Facebook ou Flick-R contenant des centaines de photos du lieu.

Globalement, plus l’information disponible est abondante et votre équipe de volontaires restreinte, plus votre problématique devra être spécialisée thématiquement ou géographiquement. Inversement, plus le projet bénéficiera d’une importante communauté de volontaires , plus vous pourrez les engager sur des problématiques élargies ; l’idéal difficilement atteignable par toute organisation de volontaires étant de cartographier l’ensemble des informations géographiques sur l’impact de la catastrophe et la réponse des organisations. Il faut donc garder à l’esprit qu’il vaut mieux couvrir un petit champ de recherche correctement que de prétendre couvrir tous les champs thématiques avec en réalité de grosses omissions au regard de ce qui est disponible sur les médias sociaux pour rendre compte de la situation.

4/ Organisez les volontaires sur la zone à surveiller.

Infographie sur la stratégie MSGU

Comme nous l’avons plusieurs fois remarqué en cartographie d’urgence, il arrive bien souvent que des collaborateurs remontent, en même temps et sur la même zone, des informations géographiques similaires, voir identiques. Il est donc utile de se répartir géographiquement les zones à veiller, ce qui, de plus, vous permettra de restituer plus rapidement un aperçu global de la situation sur votre carte collaborative. Par exemple, si vous êtes au nombre de deux, l’un peut prendre en charge les recherches sur le nord de la zone d’impact et l’autre le sud.

Si vous avez la chance de bénéficier d’un nombre important de volontaires, vous pouvez subdiviser la zone à couvrir en de plus petites sous-zones. Ainsi, si un volontaire ne dispose que de quelques heures, il pourra effectuer des recherches sur une des ces sous-zones non encore traitées et ceci de manière plus exhaustive et organisée que s’il remontait des infos au hasard sur une vaste zone d’impact. Des sous-zones prioritaires (villes les plus impactées, zones à risques d’effets domino…) peuvent être aussi envisagées. Enfin, les administrateurs des cartographies collaboratives doivent posséder la maitrise d’au moins deux plateformes différentes dans le cas où l’une d’elle ne serait pas opérationnelle.

Il serait utile de développer une interface qui permette de découper la zone à traiter en sous-zones. Chaque volontaire pourait alors décider de cliquer sur une de ces sous-zones pour indiquer à la communauté de volontaire qu’il la prend en charge dans ses recherches. Ainsi, les autres volontaires se déploient sur les autres sous-zones, avec plus d’efficacité. Pour des aléas ayant un impact régional, la grille constituant les sous-zones, présentée dans le schéma si-dessus, peut être remplacée par les limites communales (frontières administratives françaises disponibles dans OpenStreetMap). L’application se rapprochant le plus de ces objectifs est celle du Hot Task Manager utilisée par les contributeurs d’OpenStreetMap, développée en langage python. Tout bon codeur libriste est invité à se rapprocher de VISOV pour l’adapter à nos besoins de cartographie d’urgence en MSGU.

Enfin, n’hésitez pas à demander à d’autres communautés que la vôtre leur appui. Par exemple, si vous vous rendez compte que vous manquez d’informations géographiques de base (bâtiments, routes, localisation d’infrastructures….), les communautés d’OpenStreetMap seront probablement disponibles pour vous aider à les trouver ou à les ajouter à votre fond de carte. Dans ce but, vous pouvez passer votre message de demande d’assistance sur une des listes des discussions d’OpenStreetMap ou sur ses chats IRC. Pour qu’ils acceptent, il faut bien entendu que votre carte collaborative présente un fond cartographique libre et ouvert comme celui d’OpenStreetMap.

Lors d’une opération humanitaire de cartographie collaborative de Toliara suite au passage du cyclone Haruna à Madagascar en février 2013, nous avons ainsi mobilisé la communauté Openstreetmap pour établir un fond cartographique de référence, partagé ensuite entre ONG sous forme de cartes-papier de terrain. S’il est toujours possible de faire appel à des communautés comme celles d’OpenStreetMap pendant une situation d’urgence, nouer des liens avant l’événement est bien entendu plus que souhaitable.

HOT: Toliara from Derick Rethans on Vimeo.

5/ Détaillez les zones d’intérêt vitales

Dans la masse d’information que vous aurez parcourue lors d’une recherche par noms de lieux, certaines informations auront plus d’importance que d’autres, prioritairement au regard de la problématique que vous traitez. Ces informations sont souvent liées à des points ou zones d’intérêts (vitaux ou majeurs). Ainsi,

  • centres de santé au sens large,
  • casernes,
  • centres d’hébergement ou de coordination de la réponse,
  • infrastructures de transport prioritaires, réseaux techniques, portuaires, aéroportuaires, industrielles,
  • établissements scolaires, ERP

représenteront dans vos recherches un réel intérêt et mériteront d’être reportées sur votre carte collaborative. Ces zones présentent souvent l’avantage d’être localisables précisément, à l’échelle cadastrale, grâce à une comparaison avec les données de localisation existantes avant la catastrophe. De plus, il arrive que les autorités, les médias et maintenant les citoyens avec leurs drones civils, libèrent des photographies aériennes sur la zone sinistrée. Si vous en avez les moyens, il convient alors de les utiliser pour voir l’étendue de la zone d’impact et, en comparaison avec une carte classique, connaître les points d’intérêt impactés. Ces points d’intérêt importants devant être reportés précisément sur une carte, il est mieux d’avoir des membres expérimentés s’en occupant.Pour accélérer ce travail, il est fortemenet conseillé aux autorités d’ouvrir toute ou partie de ces données (points et zones d’intérêt vitaux, photos aériennes) afin que les équipes de volontaires, mais aussi les services de l’Etat, ne perdent pas de temps à les récupérer une à une.

Une mise en garde néanmoins : compte tenu des données propriétaires des fonds de carte de certaines organisations privées (Google, IGN, NavQuest, Waze….), ne reprenez pas les données GPS précises de ces organisations si vous ne travaillez pas exclusivement sur une de leurs plateforme collaborative. Ainsi, si vous travaillez sur une carte collaborative Ushahidi avec un fond de carte OpenStreetMap, la localisation GPS d’un point d’intérêt comme une usine SEVESO que vous auriez trouvée sur Google ne peut légalement pas être importée car Google en restreint l’utilisation. De même, si vous travaillez sur une carte collaborative Google, une localisation GPS d’un point particulier trouvé sur une carte IGN ne peut également pas être importée. Cependant, vous pouvez utiliser à tout moment, sur tout support et à toute fin, les données OpenStreetMap à la « seule » condition que vous rajoutiez sur votre carte collaborative la mention « Contributeurs OpenStreetMap ». C’est une des raisons pour lesquelles nous conseillons fortement de délivrer vos informations géographiques d’urgence sur OpenStreetMap, afin qu’elles puissent être disponibles pour le plus grand nombre, sans restrictions propriétaires et en toute légalité.

6/ Vérifiez l’information et prévenez d’éventuelles erreurs.

Il existe deux types de risques de reports d’erreur en cartographie MSGU : une mauvaise information géographique contenue dans la publication d’un des média sociaux analysés ou un mauvais report de l’information géographique sur la cartographie collaborative.

Dans le premier cas, la publication de cette information erronée peut être intentionnelle ou, inversement, non souhaitée. Dans ce but, il convient vérifier la qualité des publications mises en avant par la personne, notamment en vérifiant ses informations de profil et ses publications (Est-elle sur la zone d’impact ? A-t-elle l’habitude de faire du sensationnel ? Le contenu de la publication est il extraordinaire ? En est-elle à l’origine ? …). Il existe également des outils permettant de vérifier une partie ces informations éronnées.

De même, une personne peut publier une information qui contient des coordonnées GPS depuis un autre endroit que celui où elle se trouve réellement. Les causes en sont multiples, imprécisions/erreurs du GPS de l’appareil, pas de réseau internet à l’endroit auquel était la personne, volonté d’attirer l’attention sur un lieu…).

Lors du report des informations géographiques sur la carte collaborative, il n’est pas rare de voir des erreurs de localisation, même dans le cas où la publication sur le média d’origine contenait une information géographique fiable. Par exemple, sur la carte officielle Google Crisis Map du Cyclone Phailin en octobre 2013, de nombreux hopitaux étaient placés loin de leurs positions réelles et cela pendant plusieurs jours jusqu’à ce que nous le signalions aux responsables de Google.org sur la salle de discussion Skype dédiée à la catastrophe.

De plus, si vous faites appel à des personnes ne maitrisant pas votre outil, vous assisterez bien souvent à des problèmes de localisation, de reports redondants, d’absence de mention du lien source… Ainsi, lors de toute carte collaborative, il est préférable qu’un de vos collaborateurs ait la mission de vérifier la qualité et la véracité des informations reportées. Si votre équipe est composée de nombreux néophytes en cartographie collaborative, il est préférable de coordonner leurs recherches sur un tableur ou une petite application en ligne aux rubriques simples dans lequel ils reportent leurs résultats (prochain article).

Si vous intervenez à distance ou avec peu de volontaires sur le terrain, il sera difficile dans bien des cas de vérifier une information avec certitude. Ainsi, il est conseillé de mettre une mise en garde sur la validité des informations publiées, même dans les cas d’informations géographiques venant des autorités et de la presse. Dans ces cartes collaboratives, VISOV indique pratiquement toujours que la publication n’a pas été vérifiée. En effet, même parmi les professionnels, il n’est pas rare de trouver des erreurs comme nous l’avions mentionné. Les personnes interprétant la carte doivent donc être invitées à vérifier par elles-mêmes les informations que nous avons mises en évidence.

Pour la sécurité juridique de vos volontaires, il est préférable de ne pas faire apparaître vos noms et prénoms dans vos publications en cas d’éventuelles menaces juridiques sur une information erronée. Ceci n’a pas pour but de vous cacher à la justice mais de vous protéger d’éventuelles menaces de maître chanteurs (cas jamais vu d’après mon expérience mais toujours probable). Par exemple, dans mon cas, je ne reporte jamais mon nom en tant que contributeur quand je publie un rapport sur une carte collaborative d’urgence (même si je procède de cette manière plus dans un esprit plus collectif que juridique). Enfin, pour mieux coordonner votre réponse avec les autres membres, vous pouvez tout de même user de pseudo lors de vos publications sur la carte collaborative. Ainsi, certaines organisations non gouvernementales, plus professionnalisées que VISOV aux niveaux juridiques et financiers, assurent leurs employés et volontaires, même s’ils se gardent bien de le faire savoir.

Dans tous les cas, il est donc mieux de bien définir les termes de l’utilisation de votre carte dans une rubrique dédiée, en indiquant clairement que vous n’apportez aucune garantie quant à la véracité des informations reportées. Prenez soin également de mentionner que vous n’analysez que les données publiées publiquement et que toute personne à un droit de retrait des données la concernant. Nous travaillerons prochainement sur ces aspects juridiques (que nous jugeons comme non prioritaire en situation d’urgence), mais qu’il s’avére souhaitable de planifier en amont.

Conclusion

Quelque soit nos techniques de recherche et nos outils de cartographie collaborative, ces principes nous permettent de guider nos projets et nos équipes, quelque soit les circonstances. Dans le deuxième partie de cette série de 3 articles consacrés à la cartographie MSGU par noms de lieux, nous analyserons les méthodes et techniques de recherche et de vérification de cette information géographique.

By Cédric Moro

Auteur du blog I-Resilience, je suis depuis plus de 20 ans au service de la prévention des risques majeurs, surtout en Europe et en Afrique. J'allie cette expertise avec mes compétences de développeur d'applications, passé par des grandes boites IT, pour vous écrire ici des articles aux croisements de ces deux mondes.

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